Un nouveau trophée pour les Victoires du Cinéma signé Benoit Rédard

 

Cet objet d’art, allégorie évocatrice des Rencontres du Sud, sera remis au distributeur ou à l’équipe de chaque film lauréat.

C’est en travaillant avec lui sur la rénovation du cinéma le César à Apt, que Jimi Andréani et Jean-Paul Enna ont découvert que Benoît Rédard, designer d’espaces intérieurs et extérieurs, était aussi sculpteur-modeleur. Ses œuvres très personnelles, d’une grande finesse et pleines d’émotions, ont charmé René Kraus et toute l’équipe des Rencontres du Sud qui ont chargé l’artiste de réaliser leur nouveau trophée.

“Quand Jimi Andréani s’est rapproché de moi pour me proposer de créer une sculpture qui deviendrait le trophée des rencontres cinématographiques du sud, j’ai immédiatement été enthousiaste de travailler sur ce projet qui est un beau challenge. Je suis très honoré à l’idée de pouvoir lier une de mes sculptures à la célébration du 7e art.”

 

 

 


Qui est Benoît Rédard ?

D’aussi loin que me ramènent mes souvenirs, j’ai toujours dessiné, peint, sculpté. Grâce à mes parents, ma mère était designeuse de bijoux et artiste peintre et mon père était architecte et artiste peintre. J’ai baigné dans cet univers artistique et à travers leurs mains j’ai appris au cours des années. Je leur serai toujours reconnaissant de l’héritage artistique qu’ils m’ont transmis.  

La création fait partie de ma façon de vivre, elle est pour moi indispensable, tant au niveau de ma profession : architecte d’intérieur et designer qu’au niveau de mes passions artistiques.

Je sculpte sans modèle, car j’aime la liberté que cela me donne, le fait de ne pas se conformer à un modèle, de ne pas avoir à reproduire trait pour trait, mais plutôt de laisser libre cours à mon imagination.

J’aime ne pas savoir où la terre va me mener, jusqu’où je vais la pousser. La terre est vivante, changeante, on peut même avoir l’impression qu’elle a parfois sa propre volonté.

Je travaille différents matériaux, l’argile, le plâtre et le bronze avec son infinité de patines. 

La sculpture prend forme peu à peu, elle concrétise mes sentiments, mes pensées, qui en réfléchissant bien ne peuvent avoir pour moi, que cette expression…

J’ai eu la chance et le privilège d’exposer mes sculptures dans le très bel écrin qu’est l’hôtel de l’Europe. Une de mes œuvres a également été mise aux enchères lors d’une vente au Palais des Papes au profit de l’association Partage dans le monde.

 

www.sculpture-redard.fr